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Enseignants en lutte
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22 mars 2010

Tract à diffuser

Alerte à la population 45000 postes supprimés dans l'Éducation Nationale depuis trois ans. Une hécatombe…qui va se poursuivre. Conséquences pour notre département à la rentrée 2010 Ecoles du Tarn : +206 élèves –5 postes 28 élèves par classe devient la norme ! Collèges du Tarn : +48 élèves –120 heures d’enseignement +10,7% d’heures sup à effectuer. Lycées du Tarn : – 17 élèves –10 postes ! Lycée Professionnel + 25 élèves –5 postes ! Conséquences : poursuite de la démolition Pour les élèves : - Moins d’heures de cours - Moins d’options - Disparition des dispositifs pour les élèves en difficulté - Des classes surchargées Pour les enseignants : - Moins d'heures postes mais plus d’heures sup (donc le travail sera moins bien fait) - Des nouveaux recrutés envoyés directement sur le terrain sans formation, qui en fera les frais ? C’est l’avenir que l’on assassine. Nous, on dit stop ! Et vous ? Les parents d’élèves, des enseignants mobilisés et soutenus par la FCPE, SUD-Education et le SNES-FSU - Papier à faire circuler -Ne pas jeter sur la voie publique, merci.
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P
C’ÉTAIT IL Y A BIENTÔT 2 ANS :<br /> PUBLIÉ LE 21/05/2009 13:30 - MODIFIÉ LE 21/05/2009 À 20:21 | © 2009 AFP<br /> Violence à l'école: Darcos propose une force mobile d'agents spécialisés<br /> <br /> A quoi nous avions suggéré cette réponse en provenance d’abord de parents d’élèves, (convaincus comme aujourd’hui que c’est dans une action commune associant parents et professeurs qu’une chance peut voir le jour) :<br /> <br /> Madame le Proviseur,<br /> Mesdames, Messieurs les professeurs,<br /> Mesdames, Messieurs les membres du personnel d’encadrement,<br /> <br /> Il est des situations d’une gravité extrême dans lesquelles des réponses hors du commun s’imposent. Il nous semble que nous atteignons aujourd’hui cette extrémité avec les mesures annoncées par M. Sarkozy et son gouvernement pour faire face à la « violence scolaire ».<br /> <br /> Nous n’oublions pas que M. Sarkozy est celui qui avait prétendu « nettoyer les cités au karsher » : nous avons vu à quel point il a en réalité déclenché l’incendie.<br /> <br /> Tout pédagogue, tout parent d’élève sait d’un savoir élémentaire qu’un policier, fut-il spécialement formé pour intervenir dans le milieu éducatif, n’est d’aucune compétence pour résoudre les difficultés quand elles se posent à l’intérieur de la relation entre élève et professeur ou instituteur.<br /> <br /> Or aujourd’hui, on a supprimé des postes d’enseignants, on a précarisé chaque jour un peu plus leur profession, on a supprimé les RASED ainsi que des emplois de surveillants : était-ce donc pour importer maintenant la police dans les établissements scolaires ?<br /> <br /> La logique du pire, de degré en degré, est en marche. Nous ne voulons pas nous réveiller un beau matin en disant effarés : « Mais enfin, comment avons-nous pu en arriver là ? ». Nous ne hurlons pas au « Fascisme ! ». Non. Nous voulons toutefois nous dresser fermement en travers de la route d’un Etat que ce gouvernement rend à l’évidence de plus en plus policier.<br /> <br /> La police est en effet, dans bien des domaines de la vie sociale où surgissent des conflits, l’auxiliaire de l’expert en négociation ou en morale : celui-ci ne parle désormais qu’escorté d’un cordon de CRS.<br /> <br /> Tout pédagogue honnête, tout parent attentif sait encore qu’il n’y a pas de « violence scolaire » en soi, qu’il faudrait traiter en elle-même à l’aide d’un dispositif policier et de sanction pénales, sans en comprendre les motifs.<br /> Souvenons-nous , M. Sarkozy lors de sa campagne disait : « La gauche veut toujours comprendre. On a assez compris, maintenant il faut sanctionner ». Ce qu’il fait. Et une partie de la gauche hélas n’y trouve plus rien de solide à redire.<br /> <br /> Les mesures appropriées pour résoudre les graves difficultés rencontrées parfois n’appellent surtout pas la police pour pallier un manque croissant, cruel et manifeste de moyens et d’hommes pour les mettre à profit. Ce gouvernement crée le manque, le désastre, et appelle la police pour y remédier !<br /> <br /> La police, même « spécialisée », c’est la démission forcée de l’éducation.<br /> <br /> La police qui rafle des enfants de 6 et 10 ans à la sortie de l’école, c’est la démission forcée des parents.<br /> <br /> On voudrait ainsi habituer l’élève, le jeune en général, à la seule autorité du gendarme ou vigile et du juge.<br /> <br /> Parents, pédagogues : nous ne sommes pas démissionnaires !<br /> Nos enfants, nos élèves ne sont pas l’Ennemi Public n° 1 !<br /> <br /> Ce garçon de 13 ans de Fenouillet n’était pas un délinquant. Comment a-t-il pu en arriver à cet acte insensé alors qu’il pouvait être intimement convaincu de son échec scolaire ? Voilà la vraie question… à laquelle nos dirigeants ne répondent que par l’incarcération.<br /> <br /> Nous, parents d’élèves et quiconque s’associe à notre colère, voulons ressaisir notre destin tant qu’il est encore temps.<br /> <br /> Aussi, Madame le Proviseur, nous vous demandons ainsi qu’à toute l’équipe pédagogique de votre collège de bien vouloir refuser en bloc d’appliquer les prochaines mesures annoncées, c’est-à-dire de désobéir ouvertement à ce gouvernement et à son administration qui nous mènent droit à la catastrophe.<br /> <br /> La demi-mesure, comme on l’entend déjà se profiler ici où là sous forme d’arrangement, risque d’être fatale tant l’offensive est dangereuse.<br /> <br /> Si le collège Albert Camus devenait un modèle de résistance collective à cette destruction en règle de l’éducation, nous ne doutons pas un seul instant que l’exemple ferait tache d’huile car à la hauteur de la situation et de nombreuses attentes.<br /> <br /> Avec le vif espoir…<br /> <br /> Des quelques parents et de la FCPE à qui nous avions soumis en un premier temps cette lettre, nous n’avons reçu aucune réponse.<br /> <br /> Or dans certains établissements situés en « zone sensible », les policiers sont dans la cour de récréation, au collège d’Aussonne (Haute Garonne) tout récemment des policiers ont assuré une « campagne de prévention » contre les dangers d’Internet : la pornographie,… A Marciac dans le Gers, c’était la recherche de drogue qui les autorisait à fouiller au corps les élèves.<br /> La réduction des moyens ne saurait cacher plus longtemps la menace qui pèse sur les contenus d’enseignement comme sur son encadrement. La lutte contre la mastérisation qui fut menée l’an passé dans les universités contre la loi LRU était prémonitoire de ce qui se passe aujourd’hui. <br /> <br /> Sans établir ces liens entre les divers aspects de la politique de ce gouvernement, ne sommes-nous pas condamnés chaque fois à l’impasse ?<br /> <br /> Des parents d’élèves d’Albert camus.
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  • Un blog - pour les enseignants du Tarn - conçu pour mutualiser leurs expériences de lutte, s'entraider, échanger leurs informations ou simplement exprimer leurs coups de gueule. Un blog pour résister, ensemble !
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